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[MEDIAS] Une conférence pour revitaliser le centre-ville – Nord Eclair

« Une conférence sur le thème du renouveau urbain se tenait samedi. Des représentants d’autres villes sont venus présenter les pistes mises en œuvre chez eux.

Samedi dernier, le Mouvement des Citoyens pour le Changement (MCC), une fédération politique composante du MR, tenait une conférence dans l’hôtel Cathédrale. Les édiles de différentes villes y étaient invités, afin de comparer les plans de redynamisation des centres-villes qu’ils ont mis en œuvre, et discuter de ce qui pourrait être envisageable dans la cité épiscopale.

Marie-Christine Marghem y accueillait Vincent Van Quickenborne, bourgmestre de Courtrai, Dominique Riquet, ancien maire de Valenciennes, et Paula Cordeiro, architecte-gestionnaire à la ville de Bruxelles.

Chaque intervenant a présenté les réformes urbaines entreprises dans sa ville et les conséquences, positives ou non, qu’elles ont eues.

M. Van Quickenborne a rappelé que sa ville, membre de la même eurométropole, avait beaucoup en commun avec Tournai, mais qu’il avait ici l’impression de revoir le Courtrai des années 80.

Depuis 1995, le chef-lieu de Flandre-Occidentale voit ses quartiers rénovés les uns après les autres, avec un accent tout particulier porté sur la convivialité et la mobilité. Le centre de Courtrai accueillera à terme un parking souterrain tous les 250 m. Trois sont terminés, et cinq autres vont encore être creusés.

Le Valenciennois [Dominique Riquet] a quant à lui insisté sur l’aspect intégral que doit prendre tout projet de revitalisation : « La ville est un ensemble qui doit être cohérent. Tout compte en même temps, que ce soit les transports, les logements, ou les services. Et il faut viser la mixité sociale, tant dans l’hyper-centre qu’en périphérie. Aucun quartier ne doit être négligé, même si c’est long et compliqué. »

Mme Cordeiro a ensuite évoqué les règlements communaux édictés par la capitale pour limiter la prolifération des night shops. Ceux-ci doivent être éloignés d’au moins 400 m, et le changement d’orientation d’un commerce à remettre est soumis à autorisation.

Tournai est une ville pleine d’atouts, mais il ne faut pas faire l’autruche. Ses habitants ressentent le besoin urgent de prendre des initiatives ambitieuses pour la sauver du marasme à venir. Et nul doute qu’à sept mois du scrutin communal, cet enjeu s’invitera encore dans les débats. »

Article publié le 20 mars 2018 par Mat. B., que vous pouvez retrouver sur le site Nord Eclair en cliquant ici.

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