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Sécurité ferroviaire : mon point de vue #THALYS #Terrorisme

Thalys 2

Suite à la réunion (samedi dernier à Paris) des Ministres des affaires intérieures et des transports de neuf pays européens sur la coopération transfrontalière contre le terrorisme et pour la sécurité ferroviaire, je souhaiterai vous communiquer les éléments d’analyse suivant:

– Un constat de départ : nous éprouvons des difficultés à élever le niveau de la sécurité ferroviaire à celui de l’aérien.

– Au niveau européen, je souhiate la mise en place d’un PNR ferroviaire commun (« Passenger Name Record ») interconnecté aussi bien aux contrôles des frontières de l’espace SCHENGEN qu’à un PNR aérien commun (dont je soutiens activement la mise en place au Parlement européen). Le drame du Thalys suffit à justifier la nécessité de savoir qui rentre et qui sort. Si Big Brother peut sauver des vies…

 – Sur les trajets internationaux et ou sensibles : je soutiens la mise en place d’un contrôle nominatif des billets avec contrôle d’identité avant l’accès au train. En conséquence, les agents doivent être habilités à effectuer des contrôles d’identité ainsi que procéder aux fouilles aléatoires des bagages (au rayon X si besoin). Dans le même esprit, je suis pour le renforcement des patrouilles armées à bord.

 – Je salue donc la décision de la Commissaire européenne aux Transports, Violeta Bulc, de relancer les travaux du groupe d’experts sur la sûreté des transports terrestres (LANDSEC) dont je suivrai avec beaucoup d’attention les avancées en vue du prochain Conseil européen des transports (qui réunit tous les Ministres concernée) le 7-8 octobre. J’échangerai à ce sujet avec la Commissaire à Strasbourg la semaine prochaine. D’un point de vue national, je serai également attentif aux conclusions de la prochaine réunion du Comité national de la sécurité dans les transports en commun le 17 septembre prochain.

 – Enfin, si certains soulèvent le coût économique élevé de la mise en place de telles mesures de sécurité, cet argument tombe face aux coûts potentiels humains, sociaux et politiques dans l’hypothèse dramatique d’un tel attentat réussi. N’oublions pas que les bons sentiments ne font pas (souvent) une bonne politique.

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