Euro-circonscription Nord-Ouest,  Ils en parlent

Sommmet franco-britannique : l’Angleterre ne se sent pas concernée par la crise des migrants, elle préfère les laisser à Calais

Quelques réflextions à l’occasion de ce 34ème sommet franco-britannique à Amiens…

Le droit d’asile est un droit fondamental pour les réfugiés. Les Etats membres de l’Union européenne n’ont pas à en discuter. Nous devons accueillir les personnes éligibles au droit d’asile. Souvenons-nous : entre 1933 et 1939, beaucoup de juifs allemands n’ont pas pu bénéficier du droit d’asile. On a vu la suite.

Aujourd’hui le problème ce n’est pas l’asile, ni le nombre de demandeurs compte tenu de leur proportion par rapport à la population européenne. Nous sommes capables de les accueillir. Le problème c’est l’absence criante de solidarité entre les Etats membres. Seule une politique commune européenne d’immigration et d’asile pourrait résoudre durablement cette crise. Or l’Angleterre ne se sent pas concernée par la crise des migrants, elle préfère les laisser à Calais. Ce manque de solidarité a abouti aux aberrants accords du Touquet de 2003 qui imposent à la France un contrôle interne des frontières extérieures du Royaume-Uni. Ces accords rendent insoluble la question de Calais pour la France.

Par ailleurs, Schengen sert de bouc émissaire aux Etats membres sur la crise migratoire mais l’Europe n’est pas une passoire ! Soyons clairs, les politiques migratoires sont strictement sous le contrôle des Etats membres.

L’Europe n’a malheureusement aucune capacité ni réglementaire et encore moins matérielle de contrôler les flux migratoires.

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