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La commission d’enquête Volkswagen ne doit pas devenir un tribunal du peuple ! – Agence Europe

Retrouvez sur Agence Europe mon analyse relative à la réunion constitutive de la commission d’enquête EMIS (mesure des émissions dans le secteur automobile) le 2 mars dernier.  J’y développe mes considérations sur les futures missions de cette commission mise en place suite à l’affaire Volkswagen.

EMIS

La commission d’enquête EMIS (mesure des émissions dans le secteur automobile) du Parlement européen, mise en place suite à la révélation du scandale Volkswagen, a élu sa présidente, Madame Kathleen van Brempt (S&D, belge), le mercredi 2 mars dernier.

L’élection de l’eurodéputée belge n’a surpris personne, son nom était sur toutes les lèvres depuis le vote du PE sur la composition de la commission en janvier. Pour autant, les négociations pour la désignation de la présidence de la commission d’enquête ont été particulièrement âpres entre les groupes PPE et S&D, à en croire de nombreuses sources. « La répartition des postes a été arrêtée il y a 4 ou 5 jours seulement », a confirmé ainsi Dominique Riquet (ADLE, français) à EUROPE. […]

Trois députés sur les cinq qui occupent des postes à responsabilité au sein de la commission d’enquête sont belges. Pour M. Riquet, une telle situation s’explique par « la nécessité d’écarter tout soupçon de connivence avec les pays où l’industrie automobile représente une part majeure de l’économie nationale« . Cette particularité représente cependant une excellente nouvelle pour les délégations françaises étant donné que les négociations vont pouvoir être menées également en français, confirme une autre source parlementaire, ce qui pourrait représenter un avantage face aux délégations allemandes. […]

La prochaine réunion de la commission se tiendra mardi 22 mars. Son mandat, qui a été délimité en décembre dernier, courra pendant 6 mois. Selon Dominique Riquet, les débats seront très mouvementés étant donné le clivage au sein de la commission d’enquête entre les députés prônant la prévalence de l’environnement et ceux désireux de tenir compte des contraintes industrielles. « Le tout, c’est que la commission ne devienne pas un tribunal du peuple », a-t-il mis en garde. Un point qui semble rejoindre celui du PPE, qui craint une véritable « chasse aux sorcières » contre le diesel, le secteur de l’industrie automobile et la Commission européenne. Cette dernière est dans le collimateur des parlementaires depuis les multiples révélations qui montreraient qu’elle était au courant des agissements de Volkswagen pour truquer le niveau d’émission de CO2 de ses véhicules. »

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’article sur le site Agence Europe.

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