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Renforcer la compétitivité et le savoir-faire européens grâce à la formation des gens de mer

Aujourd’hui, le Parlement européen a adopté par une large majorité (573 voix pour, 36 voix contre, 12 abstentions) en plénière la nouvelle directive pour assurer la formation minimale des gens de mer, pour laquelle j’étais rapporteur.

L’objectif principal de cet exercice de révision est de garantir la sécurité à bord des navires battant pavillon des États membres et de renforcer la compétitivité européenne et internationale de nos marins.

À cette fin, l’une de nos plus grandes réussites est d’ajouter une exigence supplémentaire à la reconnaissance des brevets des gens de mer délivrés par un pays tiers, à savoir la ratification de la Convention Internationale du Travail Maritime, en vue de garantir des normes de travail minimales aux gens de mer servant à bord de navires battant pavillon des États membres. C’est une grande victoire face aux États membres représentés par la Présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne qui étaient très réticents envers ce critère.

Nous avons par ailleurs réussi à introduire le concept de diplômes d’excellence européens dans le domaine maritime – même si celui-ci doit encore être concrètement pensé et mis en place dans une prochaine proposition de directive ou de règlement – afin de développer le savoir-faire européen et d’améliorer les possibilités offertes à nos gens de mer de tirer pleinement parti des possibilités offertes par Erasmus +.
La raison pour laquelle ce type de diplôme ne peut être implémenté aujourd’hui est le manque d’harmonisation du niveau d’excellence aujourd’hui à travers l’Europe.

Finalement, un compromis a été trouvé sur la numérisation des certificats. Cette directive assure que les règles européennes seront alignées sur les prochaines décisions de l’Organisation maritime internationale (OMI) en la matière dès leur adoption au niveau international. En effet, au cas où cette numérisation ne se fait pas de manière harmonisée, un navire battant le drapeau d’un État membre avec des certificats électroniques, risque dans ce cas d’être refusé dans un État tiers.

Crédits photo : Ellie Burgin

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